Royaume-Uni / Pays-Bas | 2011 | 13 min | Documentaire
expérimental / Art Vidéo
Réalisateur : Peter Greenaway.
Conception de la vidéo : Irma de Vries.
Producteur : Changer Performing Arts.
Version originale : multilingue.
www.changeperformingarts.com
Synopsis : Étonnamment, il y a eu 2 201 bombes atomiques larguées sur la planète de 1945 à 1989. Un nombre étonnant de bombes atomiques impliquant d’énormes ravages environnementaux. Le film montre des preuves de chaque explosion documentée : le pays responsable, la date, le lieu, la force et la hauteur au niveau de la terre ou de la mer, et ce, dans une accumulation incessante de destructions à laf ois grandiose et redoutable.
Prix : International Uranium Film Festival. Prix hors concours, Rio de Janeiro 2012.
« Cette réalisation exceptionnelle nous rappelle quelque chose que nous avons tendance à oublier : 2201 bombes atomiques ont été explosé dans ou sur notre propre planète d’origine - qui, du point de vue de la Terre, ne sont pas des tests atomiques du tout, mais des frappes nucléaires préventives.
Greenway a créé une esthétique cinématographique infernale afin de transmettre cette vérité. Utilisant 25 écrans à la fois, Atomic Bombs on Planet Earth, submerge le champ de vision du spectateur avec des cascades éblouissantes de feu poison accentué par les sons de percussion sonique afin
de transmettre l’énorme imprudence des humains face aux nombreuses bombes explosées il n‘y a pas si longtemps. Avant la fin des explosions, Greenway a livré plus de boules de feu qu’aucun spectateur ne serait en mesure d’absorber - et plus que toute planète vivante peut être en mesure de soutenir. L’explosion de la première Trinité apparaît plusieurs fois lorsque Robert Oppenheimer fournit la voix hors champ du film avec des mots répétés comme un mantra : Certains riaient / certains criaient / la plupart restait silencieux. Ce ne sont guère des paroles de sagesse venant du père de la bombe ... et après demi-siècle, en l’absence de sages mots sur les armes nucléaires, nous obtenons ce qui vient à nous : un documentaire expérimental impossible d’oublier qui déclenche dans notre cerveau collectif une migraine atomique de proportions criminellement aliénées dont les énergies vont plus loin et sont destinées à durer plus longtemps que notre propre ADN. » Robert Del Tredici